mercredi 1 juin 2016

Sélection de trois articles par Amnesty International pour le 2 de juin, Journée Internationale des Prostituées

Mouvement mondial vote pour adopter une politique pour protéger les droits des travailleurs du sexe

11 de août de 2015, 17:00 UTC

Un vote crucial pour protéger les droits des travailleurs du sexe a été adoptée aujourd'hui à Dublin à la prise de décision sur le forum d'Amnesty International, la Réunion du Conseil international (ICM). Les délégués venus du monde entier ont autorisé le Conseil international pour élaborer et adopter une politique sur la question.

"Les travailleurs du sexe sont l'un des groupes les plus marginalisés dans le monde qui dans la plupart des cas sont confrontés risque constant de discrimination, de violence et d'abus. Notre mouvement mondial a ouvert la voie à l'adoption d'une politique par le protection des droits des travailleurs du sexe qui aideront façonner les travaux futurs d'Amnesty international sur cette importante question", a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d'Amnesty international.

La résolution recommande que Amnesty International élabore une politique qui prend en charge la pleine décriminalisation de tous les aspects du travail du sexe consensuel. La politique fera également appel aux États de veiller à ce que les travailleurs du sexe bénéficient d'une protection juridique pleine et égale de l'exploitation, le trafic et la violence.

"Nous reconnaissons que cette question critique des droits humains est extrêmement complexe et qui est la raison pour laquelle nous avons abordé cette question du point de vue des normes internationales des droits humains. Nous avons également consulté notre mouvement mondial pour prendre à bord des différents points de vue du monde entier", a déclaré Salil Shetty.

La recherche et la consultation menée dans le développement de cette politique au cours des deux dernières années ont conclu que cela était la meilleure façon de défendre les droits des travailleurs du sexe et de diminuer le risque d'abus et de violations auxquelles ils sont confrontés.

Les violations que les travailleurs du sexe peuvent être exposés incluent la violence physique et sexuelle, arrestations et détentions arbitraires, extorsion et harcèlement, traite des êtres humains, le dépistage du VIH et des interventions médicales forcés. Ils peuvent également être exclus des soins de santé et des services de logement et autres protections sociales et juridiques.

La politique a être élaboré à partir d'une vaste base de données probantes provenant de sources compris les organismes des Nations Unies, telles que l'Organisation Mondiale de la Santé, l'ONUSIDA et le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur le Droit à la Santé. Nous avons également mené des recherches dans quatre pays.

La consultation comprenait des groupes de travailleurs du sexe, les groupes représentants les survivantes de la prostitution, des organisations abolitionnistes, des féministes et autres représentants de les droits de les femmes, des militants LGBTI, organismes de lutte contre la traite et les organisations VIH/SIDA.

Amnesty International considère odieuse le traite des êtres humains sous toutes ses formes, y compris l'exploitation sexuelle, et devrait être criminalisé comme une question de droit international. Ceci est explicite dans cette nouvelle politique et l'ensemble de l'action d'Amnesty International.

"Ceci est un jour historique pour Amnesty International. Ce ne fut pas une décision qui a été atteint facilement ou rapidement et nous remercions tous nos membres du monde entier, ainsi que tous les nombreux groupes que nous avons consultés, pour leur importante contribution à ce débat. Ils nous ont aidés à atteindre une décision importante qui déterminera ce domaine de notre travail sur les droits humains à l'avenir", a déclaré Salil Shetty.

"Global movement votes to adopt policy to protect human rights of sex workers", Amnesty International, https://www.amnesty.org/en/latest/news/2015/08/global-movement-votes-to-adopt-policy-to-protect-human-rights-of-sex-workers

Les droits des travailleurs du sexe sont droits humains

Par Catherine Murphy, conseillère politique d'Amnesty International, le 14 de août de 2015, 09:00 UTC

Les travailleurs du sexe dans le monde entier sont confrontés à un risque constant d'abus. Ce ne sont pas nouvelles. Il n'est pas nouvelles qu'ils sont un groupe extrêmement marginalisés de personnes, souvent contraints de vivre en dehors de la loi.

Personne ne serait surpris d'apprendre qu'ils font face à la discrimination, les coups, le viol et le harcèlement - parfois sur une base quotidienne - ou qu'ils se voient souvent refuser l'accès aux services de santé ou de logement de base.

Mais quand le mot est sorti que Amnesty International a lancé une consultation pour élaborer une politique visant à protéger les droits des travailleurs du sexe, il était comme allumer un mèche de pétard. Journalistes et célébrités prirent le train en marche. Titres toujours plus sensationnelles condamnent Amnesty International pour la défense de "la prostitution comme un droit humain".

En tant qu'organisation mondiale des droits humains, Amnesty International a la responsabilité d'évaluer la meilleure façon de prévenir les violations des droits humains. En tant que tel, il est juste et approprié que nous devrions examiner l'un des groupes les plus défavorisés de personnes dans le monde, souvent contraints de vivre en dehors de la loi et privés de leurs droits les plus fondamentaux: les travailleurs du sexe.

Nous avons choisi de plaider en faveur de la décriminalisation de tous les aspects de rapports sexuels consensuels des adultes - le travail du sexe qui ne comportent pas de coercition, d'exploitation ou d'abus. Ceci est basé sur des preuves et l'expérience de la vie réelle des travailleurs du sexe eux-mêmes que la criminalisation rend moins sûr.

Nous avons atteint cette position en consultant un large éventail de personnes et de groupes, y compris mais sans s'y limiter: les travailleurs du sexe, les groupes de survivant et abolitionnistes, les organismes VIH, les militants des droits des femmes et des LGBTI, les groupes de femmes autochtones, les groupes anti-traite et éminents universitaires.

Nous avons passé plus de deux ans dans la collecte de preuves grâce à des réunions avec des centaines d'individus et d'organisations. Nous avons effectué recherches de première main sur l'expérience vécue par les travailleurs du sexe dans différents contextes nationaux et juridiques.

Nous aimerions prétendre être le premier à répondre à cette question. Mais nous ne sommes pas. Dans autres groupes qui soutiennent ou réclament la décriminalisation du travail du sexe, y compris l'Organisation Mondiale de la Santé, l'ONUSIDA, l'Organisation Internationale du Travail, l'Alliance Mondiale Contre la Traite des Femmes, le Réseau Mondial des Projets de Travail du Sexe, la Commission Mondiale sur le VIH et le Droit, Human Rights Watch, les Open Society Foundations et Antiesclavagiste International.

Nous avons en tout temps déterminés à lutter contre la traite. La traite est un abus odieux des droits humains et doit être criminalisée comme une question de droit international. Nous ne considérons pas une femme victime de la traite qui est forcé de vendre sexe comme un "travailleuse du sexe". Elle est une femme victime de la traite et mérite d'être protégée en tant que telle.

Toute incursion dans la vie des travailleurs du sexe révèle tant de problèmes de droits humains essentiels qui doivent répondre de toute urgence. Comment pouvons-nous réduire la menace de la violence pour les travailleurs du sexe? Que peut-on faire pour assurer leur accès aux soins médicaux et aider à prévenir le VIH? Et comment la discrimination et la marginalisation sociale qui a mis les travailleurs du sexe à un risque accru d'abus peuvent être arrêtés? Ces questions sur la santé, la sécurité et l'égalité devant la loi sont plus importantes que toute objection morale à la nature du travail sexuel.

Pour être clair, notre politique ne consiste pas à protéger "souteneurs". Amnesty International croit fermement que ceux qui exploitent ou abusent des travailleurs du sexe doivent être criminalisés. Mais la réalité est les lois qui criminalisent "mainter bordel" et "promotion" conduisent souvent à des travailleurs du sexe de être arrêtés et poursués. En Norvège, nous avons constaté que les travailleurs du sexe ont été régulièrement expulsés de leurs maisons sous soi-disant "lois de proxénétisme". Dans de nombreux pays du monde, deux travailleuses du sexe qui travaillent ensemble pour la sécurité est considérée comme un "bordel".

Ce que nous voulons est une refocalisation des lois pour lutter contre les actes d'exploitation, abus et trafic - plutôt que attraper-toutes-les-infractions qui seulement criminalisent et mettent en danger les travailleurs du sexe.

Vous ne pouvez pas entrer dans ce débat sans reconnaître que ce sont souvent les femmes et les hommes qui vivent à la périphérie de la société qui sont forcés de se prostituer. Il peut être leur seul moyen de gagner sa vie. Décriminalisation de leur travail ne signifie pas fermer les yeux sur un monde qui les conduit dans les rues. Nous voulons qu'ils jouissent de tous leurs droits de l'homme, et nous continuerons de lutter pour un monde où cela est possible.

Il ne faut pas se détourner de gens comme la femme en Papouasie-Nouvelle-Guinée qui nous a parlé de la fois où elle a essayé de signaler les abus par un client à la police pour se faire dire qu'ils ne veulent pas "perdre temps" avec les travailleuses sexueles. Nous ne devons pas ignorer ce qui se passe à Hong Kong où la police est autorisé à recevoir des "services sexuels" des travailleurs du sexe afin de recueillir des preuves.

Il était clair dès le départ que cela ne va pas être facile. Toute position conduit inévitablement à des eaux orageuses. Mais nous espérons que le débat intense que nous avons déclenché - dans les médias et au-delà - en fin de compte aidera à mener à une meilleure protection des travailleurs du sexe.

"Sex Workers' Rights are Human Rights", Amnesty International, https://www.amnesty.org/en/latest/news/2015/08/sex-workers-rights-are-human-rights

Décision sur les obligations des États de respecter, protéger et réaliser les droits humains des travailleurs sexuels

Le Conseil International

PRIE le Conseil International d'adopter une politique qui vise la réalisation de la meilleure protection possible des droits des travailleurs du sexe, par des mesures qui incluent la décriminalisation du travail du sexe, en tenant compte:

  1. Le point du commencer de la prévention et la réparation des violations des droits humains contre les travailleurs du sexe, et en particulier la nécessité pour les Etats de non seulement revoir et d'abroger les lois qui rendent les travailleurs du sexe vulnérables aux violations des droits humains, mais aussi ne pas adopter de telles lois départ.
  2. L'engagement général d'Amnesty International à promouvoir l'égalité des sexes et les droits des femmes.
  3. L'obligation des Etats de protéger toute personne relevant de leur compétence des politiques, des lois et des pratiques discriminatoires, étant donné que le statut et l'expérience d'être victimes de discrimination sont souvent des facteurs clés dans ce qui conduit les gens à engager dans le travail du sexe, ainsi que dans l'augmentation de la vulnérabilité aux les violations des droits de l'homme tout engagé dans le travail du sexe et à limiter les options pour cesser volontairement l'implication dans le travail du sexe.
  4. Le principe de la réduction des méfaits.
  5. Les États ont l'obligation de prévenir et de combattre la traite aux fins d'exploitation sexuelle et de protéger les droits fondamentaux des victimes de la traite.
  6. Les États ont l'obligation de veiller à ce que les travailleurs du sexe sont protégés contre l'exploitation et peuvent utiliser le droit pénal pour traiter les actes d'exploitation.
  7. Tout acte lié à l'exploitation sexuelle d'un enfant doit être criminalisée. Reconnaissant qu'un enfant impliqué dans un acte sexuel commercial est victime d'exploitation sexuelle, avec le droit de soutien, réparations et recours, en conformité avec les droits humains internationals, et que les États doivent prendre toutes les mesures appropriées pour prévenir l'exploitation et les abus sexuels des enfants.
  8. La preuve que les travailleurs du sexe se livrent souvent à la prostitution en raison de marginalisation et de choix limitées, et que par conséquent, Amnesty International va exhorter les États à prendre des mesures appropriées pour réaliser les droits économiques, sociaux et culturels de tous les gens de telle sorte que personne ne pénètre dans le travail du sexe contre leur gré ou est obligé de compter sur elle comme leur seul moyen de survie, et de veiller à ce que les gens sont en mesure d'arrêter le travail du sexe si et quand ils choisissent.
  9. Veiller à ce que la politique vise à maximiser la protection de l'ensemble des droits humains - en plus d'égalité entre les sexes, les droits des femmes, et la non-discrimination - liés au travail du sexe, en particulier la sécurité de la personne, les droits des enfants, l'accès à la justice, le droit à la santé, les droits des peuples autochtones et le droit à un moyen de subsistance.
  10. Reconnaître et respecter l'agence des travailleurs du sexe à articuler leurs propres expériences et à définir les solutions les plus appropriées pour assurer leur propre bien-être et sécurité, tout en respectant les plus larges principes pertinents relatifs aux droits humains internationaux en ce qui concerne la participation à la prise de décision, tels que le principe de consentement libre, préalable et éclairé en ce qui concerne les peuples autochtones.
  11. La preuve d'Amnesty International et de la recherche externe sur les expériences vécues des travailleurs du sexe, et sur l'impact des droits humains de divers droits pénals et approches réglementaires pour le travail du sexe.
  12. La politique sera pleinement compatible avec les positions d'Amnesty International en matière de consentement à une activité sexuelle, y compris dans des contextes qui impliquent l'abus de pouvoir ou des postes d'autorité.
  13. Amnesty International ne prend pas position sur le travail sexuel devrait être officiellement reconnu comme travail aux fins de la réglementation. Les Etats peuvent imposer des restrictions légitimes sur la vente de services sexuels, à condition que ces restrictions sont conformes aux des droits de l'homme internationals, en particulier en ce qu'ils doivent être dans un but légitime, prévue par la loi, nécessaires et proportionnées au but légitime cherché à être atteint, et non discriminatoire.

La politique sera susceptible d'application flexible et réactif entre et au sein des juridictions différentes, en reconnaissant que les entités d'Amnesty peuvent entreprendre des travaux sur les différents aspects de cette politique et peuvent adopter une approche progressive à ce travail (en conformité avec et dans les limites de cette politique) sur la base des évaluations des contextes juridiques et politiques spécifiques.

Le Conseil International veillera à ce que, après la publication du rapport final de la recherche, les sections et structures ont l'occasion d'examiner et de donner des commentaires sur le projet de politique finale avant qu'il ne soit adopté.

Sur le jour où Amnesty International a voté pour poursuivre une politique visant à protéger les droits des travailleurs du sexe, sous-Directeur de Europe Gauri van Gulik explique pourquoi, ce que cela signifie et la nécessité pour les travailleurs du sexe d'avoir des droits humains.

"Decision on State obligations to respect, protect, and fulfil the human rights of sex workers", Amnesty International, https://www.amnesty.org/en/policy-on-state-obligations-to-respect-protect-and-fulfil-the-human-rights-of-sex-workers

Traductions:

Abigail Pereira Aranha

Questo testo in italiano in Men of Worth Newspaper: "Selezione di tre articoli di Amnesty International per il 2 di giugno, Giornata Internazionale delle Prostitute", http://avezdoshomens2.over-blog.com/2016/06/selezione-di-tre-articoli-di-amnesty-international-per-il-2-di-giugno.html.
Questo testo in italiano in Periódico de Los Hombres de Valía: "Selezione di tre articoli di Amnesty International per il 2 di giugno, Giornata Internazionale delle Prostitute", http://avezdoshomens2.blogspot.com.br/2016/06/selezione-di-tre-articoli-di-amnesty.html.
Ce texte en français au Men of Worth Newspaper: "Sélection de trois articles par Amnesty International pour le 2 de juin, Journée Internationale des Prostituées", http://avezdoshomens2.over-blog.com/2016/06/selection-de-trois-articles-par-amnesty-international-pour-le-2-de-juin.html.
Ce texte en français au Periódico de Los Hombres de Valía: "Sélection de trois articles par Amnesty International pour le 2 de juin, Journée Internationale des Prostituées", http://avezdoshomens2.blogspot.com.br/2016/06/selection-de-trois-articles-par-amnesty.html.
Eso texto en español en Men of Worth Newspaper: "Selección de tres artículos de Amnistía Internacional para el 2 de junio, Día Internacional de las Putas", http://avezdoshomens2.over-blog.com/2016/06/seleccion-de-tres-articulos-de-amnistia-internacional-para-el-2-de-junio.html.
Eso texto en español en Periódico de Los Hombres de Valía: "Selección de tres artículos de Amnistía Internacional para el 2 de junio, Día Internacional de las Putas", http://avezdoshomens2.blogspot.com.br/2016/06/seleccion-de-tres-articulos-de-amnistia.html.
Este texto em português no A Vez das Mulheres de Verdade: "Seleção de três artigos da Anistia Internacional para 2 de junho, Dia Internacional da Prostituta", http://avezdasmulheres.over-blog.com/2016/06/selecao-de-tres-artigos-da-anistia-internacional-para-2-de-junho.html.
Este texto em português no A Vez dos Homens que Prestam: "Seleção de três artigos da Anistia Internacional para 2 de junho, Dia Internacional da Prostituta", http://avezdoshomens.blogspot.com.br/2016/06/selecao-de-tres-artigos-da-anistia.html.
Original text in English at Men of Worth Newspaper: "Selection of three articles by Amnesty International for June 2, International Whores' Day", http://avezdoshomens2.over-blog.com/2016/06/selection-of-three-articles-by-amnesty-international-for-june-2.html.
Original text in English at Periódico de Los Hombres de Valía: "Selection of three articles by Amnesty International for June 2, International Whores' Day", http://avezdoshomens2.blogspot.com.br/2016/06/selection-of-three-articles-by-amnesty.html.

Selection of three articles by Amnesty International for June 2, International Whores' Day

Global movement votes to adopt policy to protect human rights of sex workers

11 August 2015, 17:00 UTC

A crucial vote to protect the human rights of sex workers was passed today in Dublin at Amnesty International's decision-making forum, the International Council Meeting (ICM). Delegates from around the world authorized the International Board to develop and adopt a policy on the issue.

"Sex workers are one of the most marginalized groups in the world who in most instances face constant risk of discrimination, violence and abuse. Our global movement paved the way for adopting a policy for the protection of the human rights of sex workers which will help shape Amnesty International's future work on this important issue", said Salil Shetty, Secretary General of Amnesty International.

The resolution recommends that Amnesty International develop a policy that supports the full decriminalization of all aspects of consensual sex work. The policy will also call on states to ensure that sex workers enjoy full and equal legal protection from exploitation, trafficking and violence.

"We recognize that this critical human rights issue is hugely complex and that is why we have addressed this issue from the perspective of international human rights standards. We also consulted with our global movement to take on board different views from around the world", said Salil Shetty.

The research and consultation carried out in the development of this policy in the past two years concluded that this was the best way to defend sex workers' human rights and lessen the risk of abuse and violations they face.

The violations that sex workers can be exposed to include physical and sexual violence, arbitrary arrest and detention, extortion and harassment, human trafficking, forced HIV testing and medical interventions. They can also be excluded from health care and housing services and other social and legal protection.

The policy has drawn from an extensive evidence base from sources including UN agencies, such as the World Health Organization, UNAIDS and the UN Special Rapporteur on the Right to Health. We have also conducted research in four countries.

The consultation included sex worker groups, groups representing survivors of prostitution, abolitionist organizations, feminist and other women's rights representatives, LGBTI activists, anti- trafficking agencies and HIV/AIDS organizations.

Amnesty International considers human trafficking abhorrent in all of its forms, including sexual exploitation, and should be criminalized as a matter of international law. This is explicit in this new policy and all of Amnesty International's work.

"This is a historic day for Amnesty International. It was not a decision that was reached easily or quickly and we thank all our members from around the world, as well as all the many groups we consulted, for their important contribution to this debate. They have helped us reach an important decision that will shape this area of our human rights work going forward", said Salil Shetty.

"Global movement votes to adopt policy to protect human rights of sex workers", Amnesty International, https://www.amnesty.org/en/latest/news/2015/08/global-movement-votes-to-adopt-policy-to-protect-human-rights-of-sex-workers

Sex Workers' Rights are Human Rights

By Catherine Murphy, Policy Advisor at Amnesty International, 14 August 2015, 09:00 UTC

Sex workers all over the world face a constant risk of abuse. This is not news. Nor is it news that they are an extremely marginalized group of people, frequently forced to live outside the law.

No one would be surprised to learn that they face discrimination, beatings, rape and harassment – sometimes on a daily basis – or that they are often denied access to basic health or housing services.

But when word got out that Amnesty International had initiated a consultation to develop a policy to protect the human rights of sex workers, it was like lighting a touchpaper. Journalists and celebrities climbed on the bandwagon. Ever-more sensational headlines condemned Amnesty International for advocating for "prostitution as a human right".

As a global human rights organization, Amnesty International has a responsibility to assess how best to prevent human rights violations. As such, it is right and fitting that we should look at one of the most disadvantaged groups of people in the world, often forced to live outside the law and denied their most basic human rights: sex workers.

We have chosen to advocate for the decriminalization of all aspects of consensual adult sex - sex work that does not involve coercion, exploitation or abuse. This is based on evidence and the real-life experience of sex workers themselves that criminalization makes them less safe.

We reached this position by consulting a wide array of individuals and groups, including but not limited to: sex workers, survivor and abolitionist groups, HIV agencies, women's and LGBTI rights activists, Indigenous women's groups, anti-trafficking groups and leading academics.

We spent more than two years gathering evidence through meetings with hundreds of individuals and organizations. We conducted first-hand research into the lived experience of sex workers under different national and legal contexts.

We would like to claim to be the first to address this issue. But we are not. Other groups which support or are calling for the decriminalization of sex work include the World Health Organization, UNAIDS, International Labour Organization, the Global Alliance Against Trafficking in Women, the Global Network of Sex Work Projects, the Global Commission on HIV and the Law, Human Rights Watch, the Open Society Foundations and Anti-Slavery International.

We have at all times committed to address trafficking. Trafficking is an abhorrent abuse of human rights and must be criminalized as a matter of international law. We do not consider a trafficked women who is forced to sell sex to be a "sex worker". She is a trafficked woman and deserves protection as such.

Any foray into the lives of sex workers reveals so many crucial human rights issues that urgently need addressing. How can we reduce the threat of violence to sex workers? What can be done to ensure their access to medical care and help prevent HIV? And how can discrimination and social marginalization that put sex workers at increased risk of abuse be stopped? These questions about health, safety and equality under the law, are more important than any moral objection to the nature of sex work.

To be clear, our policy is not about protecting "pimps". Amnesty International firmly believes that those who exploit or abuse sex workers must be criminalized. But the reality is laws which criminalize "brothel-keeping" and "promotion" often lead to sex workers being arrested and prosecuted themselves. In Norway we found evidence that sex workers were routinely evicted from their homes under so-called "pimping laws". In many countries of the world, two sex workers working together for safety is considered a "brothel".

What we want is a refocussing of laws to tackle acts of exploitation, abuse and trafficking – rather than catch-all-offences that only criminalize and endanger sex workers.

You cannot enter this debate without recognising that it is often women and men who live on the outskirts of society who are forced into sex work. It may be their only way to earn a living. Decriminalizing their work does not mean condoning a world which leads them onto the streets. We want them to enjoy all of their human rights and we will continue to fight for a world where that is possible.

We must not turn away from people like the woman in Papua New Guinea who told us about the time she tried to report abuse by a client to the police only to be told that they did not want to "waste time" on sex workers. Nor should we ignore what happens in Hong Kong where the police are allowed to receive "sexual services" from sex workers in order to collect evidence.

It was clear from the start that this was not going to be easy. Any position inevitably leads to stormy waters. But we hope the intense debate we have sparked – in the media and beyond – will ultimately help lead to the better protection of sex workers.

"Sex Workers' Rights are Human Rights", Amnesty International, https://www.amnesty.org/en/latest/news/2015/08/sex-workers-rights-are-human-rights

Decision on State obligations to respect, protect, and fulfil the human rights of sex workers

The International Council

REQUESTS the International Board to adopt a policy that seeks attainment of the highest possible protection of the human rights of sex workers, through measures that include the decriminalisation of sex work, taking into account:

  1. The starting point of preventing and redressing human rights violations against sex workers, and in particular the need for states to not only review and repeal laws that make sex workers vulnerable to human rights violations, but also refrain from enacting such laws.
  2. Amnesty International’s overarching commitment to advancing gender equality and women’s rights.
  3. The obligation of states to protect every individual in their jurisdiction from discriminatory policies, laws and practices, given that the status and experience of being discriminated against are often key factors in what leads people to engage in sex work, as well as in increasing vulnerability to human rights violations while engaged in sex work and in limiting options for voluntarily ceasing involvement in sex work.
  4. The harm reduction principle.
  5. States have the obligation to prevent and combat trafficking for the purposes of sexual exploitation and to protect the human rights of victims of trafficking.
  6. States have an obligation to ensure that sex workers are protected from exploitation and can use criminal law to address acts of exploitation.
  7. Any act related to the sexual exploitation of a child must be criminalized. Recognizing that a child involved in a commercial sex act is a victim of sexual exploitation, entitled to support, reparations, and remedies, in line with international human rights law, and that states must take all appropriate measures to prevent sexual exploitation and abuse of children.
  8. Evidence that sex workers often engage in sex work due to marginalisation and limited choices, and that therefore Amnesty International will urge states to take appropriate measures to realize the economic, social and cultural rights of all people so that no person enters sex work against their will or is compelled to rely on it as their only means of survival, and to ensure that people are able to stop sex work if and when they choose.
  9. Ensuring that the policy seeks to maximize protection of the full range of human rights – in addition to gender equality, women’s rights, and non-discrimination - related to sex work, in particular security of the person, the rights of children, access to justice, the right to health, the rights of Indigenous peoples and the right to a livelihood.
  10. Recognizing and respecting the agency of sex workers to articulate their own experiences and define the most appropriate solutions to ensure their own welfare and safety, while also complying with broader, relevant international human rights principles regarding participation in decision-making, such as the principle of Free, Prior, and Informed Consent with respect to Indigenous peoples.
  11. The evidence from Amnesty International’s and external research on the lived experiences of sex workers, and on the human rights impact of various criminal law and regulatory approaches to sex work.
  12. The policy will be fully consistent with Amnesty International’s positions with respect to consent to sexual activity, including in contexts that involve abuse of power or positions of authority.
  13. Amnesty international does not take a position on whether sex work should be formally recognized as work for the purposes of regulation. States can impose legitimate restrictions on the sale of sexual services, provided that such restrictions comply with international human rights law, in particular in that they must be for a legitimate purpose, provided by law, necessary for and proportionate to the legitimate aim sought to be achieved, and not discriminatory.

The policy will be capable of flexible and responsive application across and within different jurisdictions, recognizing that Amnesty entities may undertake work on different aspects of this policy and can take an incremental approach to this work (in accordance with and within the limits of this policy) based on assessments of specific legal and policy contexts.

The International Board will ensure that, following the release of the final research report, Sections and structures have an opportunity to review and give feedback on the final draft policy before it is adopted.

On the day that Amnesty International voted to pursue a policy to protect the human rights of sex workers, Deputy Europe Director Gauri van Gulik explains why, what it means and the need for sex workers to have human rights.

"Decision on State obligations to respect, protect, and fulfil the human rights of sex workers", Amnesty International, https://www.amnesty.org/en/policy-on-state-obligations-to-respect-protect-and-fulfil-the-human-rights-of-sex-workers

Questo testo in italiano in Men of Worth Newspaper: "Selezione di tre articoli di Amnesty International per il 2 di giugno, Giornata Internazionale delle Prostitute", http://avezdoshomens2.over-blog.com/2016/06/selezione-di-tre-articoli-di-amnesty-international-per-il-2-di-giugno.html.
Questo testo in italiano in Periódico de Los Hombres de Valía: "Selezione di tre articoli di Amnesty International per il 2 di giugno, Giornata Internazionale delle Prostitute", http://avezdoshomens2.blogspot.com.br/2016/06/selezione-di-tre-articoli-di-amnesty.html.
Ce texte en français au Men of Worth Newspaper: "Sélection de trois articles par Amnesty International pour le 2 de juin, Journée Internationale des Prostituées", http://avezdoshomens2.over-blog.com/2016/06/selection-de-trois-articles-par-amnesty-international-pour-le-2-de-juin.html.
Ce texte en français au Periódico de Los Hombres de Valía: "Sélection de trois articles par Amnesty International pour le 2 de juin, Journée Internationale des Prostituées", http://avezdoshomens2.blogspot.com.br/2016/06/selection-de-trois-articles-par-amnesty.html.
Eso texto en español en Men of Worth Newspaper: "Selección de tres artículos de Amnistía Internacional para el 2 de junio, Día Internacional de las Putas", http://avezdoshomens2.over-blog.com/2016/06/seleccion-de-tres-articulos-de-amnistia-internacional-para-el-2-de-junio.html.
Eso texto en español en Periódico de Los Hombres de Valía: "Selección de tres artículos de Amnistía Internacional para el 2 de junio, Día Internacional de las Putas", http://avezdoshomens2.blogspot.com.br/2016/06/seleccion-de-tres-articulos-de-amnistia.html.
Este texto em português no A Vez das Mulheres de Verdade: "Seleção de três artigos da Anistia Internacional para 2 de junho, Dia Internacional da Prostituta", http://avezdasmulheres.over-blog.com/2016/06/selecao-de-tres-artigos-da-anistia-internacional-para-2-de-junho.html.
Este texto em português no A Vez dos Homens que Prestam: "Seleção de três artigos da Anistia Internacional para 2 de junho, Dia Internacional da Prostituta", http://avezdoshomens.blogspot.com.br/2016/06/selecao-de-tres-artigos-da-anistia.html.
Original text in English at Men of Worth Newspaper: "Selection of three articles by Amnesty International for June 2, International Whores' Day", http://avezdoshomens2.over-blog.com/2016/06/selection-of-three-articles-by-amnesty-international-for-june-2.html.
Original text in English at Periódico de Los Hombres de Valía: "Selection of three articles by Amnesty International for June 2, International Whores' Day", http://avezdoshomens2.blogspot.com.br/2016/06/selection-of-three-articles-by-amnesty.html.

Selección de tres artículos de Amnistía Internacional para el 2 de junio, Día Internacional de las Putas

Movimiento global vota para adoptar una política para proteger los derechos humanos de los trabajadores sexuales

11 de agosto de 2015, 17:00 GMT

Una votación crucial para proteger los derechos humanos de las trabajadoras sexuales se aprobó hoy en Dublín en el foro de toma de decisiones de Amnistía Internacional, la Reunión del Consejo Internacional (ICM). Delegados de todo el mundo autorizaron al Consejo Internacional desarrollar y adoptar una política sobre el tema.

"Los trabajadores sexuales son uno de los grupos más marginados en el mundo que en la mayoría de los casos enfrentan a un riesgo constante de la discriminación, la violencia y el abuso. Nuestro movimiento global abrió el camino para la adopción de una política para la protección de los derechos humanos de los trabajadores sexuales que ayudarán a dar forma a la futura labor de Amnistía Internacional sobre este tema tan importante", dijo Salil Shetty, secretario general de Amnistía Internacional.

La resolución recomienda que la Amnistía Internacional desarrolle una política que apoya la despenalización completa de todos los aspectos del trabajo sexual consensual. La política también hará un llamado a los Estados a garantizar que los trabajadores sexuales gozen de protección legal plena e igualitaria de la explotación, la trata y la violencia.

"Reconocemos que esta cuestión crítica de los derechos humanos es enormemente compleja y es por eso que hemos abordado este tema desde la perspectiva de las normas internacionales de derechos humanos. También consultamos con nuestro movimiento global por embarcar a diferentes puntos de vista de todo el mundo", dijo Salil Shetty.

La investigación y la consulta llevada a cabo en el desarrollo de esta política en los últimos dos años llegaron a la conclusión de que esta era la mejor manera de defender los derechos humanos de los trabajadores sexuales y disminuir el riesgo de abuso y violaciónes que ellos enfrentan.

Las violaciones que los trabajadores sexuales pueden estar expuestos incluyen la violencia física y sexual, arrestos y detenciones arbitrarios, la extorsión y el acoso, la trata de personas, la prueba del VIH y las intervenciones médicas forzadas. También pueden ser excluidos de la asistencia sanitaria y los servicios de vivienda y otras protecciones sociales y jurídicas.

La política se ha elaborado a partir de una amplia base de datos de fuentes incluyendo organismos de la ONU, como la Organización Mundial de la Salud, ONUSIDA y el Relator Especial de la ONU sobre el Derecho a la Salud. También hemos llevado a cabo investigaciones en cuatro países.

La consulta incluye grupos de profesionales del sexo, los grupos que representan a los sobrevivientes de la prostitución, las organizaciones abolicionistas, feministas y otros representantes de los derechos de las mujeres, activistas LGBTI, agencias de lucha contra la trata y las organizaciones de VIH / SIDA.

Amnistía Internacional considera aberrante la trata de personas en todas sus formas, incluida la explotación sexual, y debe ser tipificada como cuestión de derecho internacional. Esto es explícito en esta nueva política y todo el trabajo de Amnistía Internacional.

"Este es un día histórico para la Amnistía Internacional. No fue una decisión que se alcanzó con facilidad o rapidez y agradecemos a todos nuestros miembros de todo el mundo, así como todos los muchos grupos que hemos consultado, por su importante contribución a este debate. Ellos nos han ayudado a llegar a una decisión importante que dará forma a esta zona de nuestro trabajo por los derechos humanos en el futuro", dijo Salil Shetty.

"Global movement votes to adopt policy to protect human rights of sex workers", Amnesty International, https://www.amnesty.org/en/latest/news/2015/08/global-movement-votes-to-adopt-policy-to-protect-human-rights-of-sex-workers

Derechos de los trabajadores sexuales son derechos humanos

Por Catherine Murphy, asesora de política de Amnistía Internacional, 14 de agosto de 2015, 09:00 GMT

Los profesionales del sexo en todo el mundo enfrentan a un riesgo constante de abuso. Esto no es nuevo. Tampoco es nuevo que ellos son un grupo muy marginado de personas, frecuentemente se ven obligados a vivir fuera de la ley.

Nadie se sorprendería al saber que enfrentan a la discriminación, los golpes, la violación y el acoso - a veces sobre una base diaria - o que a menudo se les niega el acceso a los servicios básicos de salud o de vivienda.

Pero cuando se supo que Amnistía Internacional había iniciado una consulta para desarrollar una política de protección de los derechos humanos de los trabajadores sexuales, era como encender una mecha. Periodistas y celebridades subieron al carro. Titulares cada vez más sensacionales condenaron Amnistía Internacional por la defensa de "la prostitución como un derecho humano".

Como una organización mundial de derechos humanos, Amnistía Internacional tiene la responsabilidad de evaluar la mejor manera de prevenir violaciónes de derechos humanos. Como tal, es correcto y apropiado que debemos mirar a uno de los grupos más desfavorecidos de personas en el mundo, a menudo obligadas a vivir fuera de la ley y que se les niega sus derechos humanos más básicos: los profesionales del sexo.

Hemos elegido para abogar por la despenalización de todos los aspectos de sexo consensual adulto - el trabajo sexual que no esté relacionado con la coerción, explotación o abuso. Es basado en la evidencia y la experiencia de la vida real de los propios profesionales del sexo que la penalización hace que estean menos seguros.

Hemos llegado a esta posición mediante la consulta de una amplia gama de individuos y grupos, incluyendo, pero no limitados a: profesionales del sexo, grupos de supervivientes y abolicionistas, agencias de VIH, activistas de los derechos de mujeres y LGBTI, grupos de mujeres indígenas, grupos de lucha contra la trata y destacados académicos.

Pasamos más de dos años en la obtención de pruebas a través de reuniones con cientos de personas y organizaciones. Hemos llevado a cabo la investigación de primera mano de la experiencia vivida por los profesionales del sexo en diferentes contextos nacionales y legales.

Nos gustaría presumir de ser el primero en abordar esta cuestión. Pero nosotros no somos. Otros grupos que apoyan o están pidiendo la despenalización del trabajo sexual incluyen la Organización Mundial de la Salud, la ONUSIDA, la Organización Internacional del Trabajo, la Alianza Global Contra el Tráfico de Mujeres, la Red Global de Proyectos de Trabajo Sexual, la Comisión Global sobre VIH y Derecho, Human Rights Watch, las Open Society Foundations y Anti-Esclavitud International.

Tenemos en todo momento nos comprometido para hacer frente a la trata. La trata es un abuso aberrante de los derechos humanos y debe ser tipificada como cuestión de derecho internacional. No consideramos a las mujeres objeto de trata que se veen obligadas a vender sexo como sendo una "trabajadora sexual". Ella es una mujer objeto de trata y merece protección como tal.

Cualquier incursión en la vida de los profesionales del sexo revela tantas cuestiones cruciales de derechos humanos que necesitan con urgencia se abordar. ¿Cómo podemos reducir la amenaza de violencia a los trabajadores sexuales? ¿Qué puede hacerse para asegurar su acceso a la atención médica y ayuda a prevenir el VIH? ¿Y cómo se puede detener la discriminación y la marginación social que puso a los profesionales del sexo en mayor riesgo de abuso? Estas preguntas sobre la salud, la seguridad y la igualdad ante la ley son más importantes que cualquier objeción moral a la naturaleza del trabajo sexual.

Para ser claros, nuestra política no se trata de proteger "proxenetas". Amnistía Internacional cree firmemente que los que explotan o abusan de los trabajadores sexuales deben ser criminalizados. Pero la realidad es que las leyes que penalizan "mantener burdeles" y "promoción" a menudo conducen a los profesionales del sexo siendo detenidos y procesados ellos mismos. En Noruega, encontramos evidencia de que los profesionales del sexo fueron desalojados de sus hogares de forma rutinaria bajo las llamadas "leyes del proxenetismo". En muchos países del mundo, dos profesionales del sexo que trabajan juntas por la seguridad se considera un "burdel".

Lo que queremos es un reenfoque de las leyes para hacer frente a los actos de explotación, abuso y tráfico - en lugar de coger-todos-los-delitos que sólo penaliza y pone en peligro a los profesionales del sexo.

No se puede entrar en este debate sin reconocer que son a menudo las mujeres y los hombres que viven en la periferia de la sociedad que se ven obligados a realizar trabajo sexual. Puede ser su única forma de ganarse la vida. Despenalizar su trabajo no significa aceptar un mundo que les lleva a las calles. Queremos que disfruten de todos sus derechos humanos y vamos a seguir luchando por un mundo en el que eso es posible.

No habemos que dar la espalda a la gente como a la mujer en Papua Nueva Guinea que nos habló de la vez que trataba de reportar el abuso por parte de un cliente a la policía sólo para ellos deciren que no querían "perder el tiempo" con las profesionales sexuales. Tampoco habemos que ignorar lo que sucede en Hong Kong donde se permite a la policía recibir "servicios sexuales" de los profesionales del sexo con el fin de recoger pruebas.

Estaba claro desde el principio que esto no iba a ser fácil. Cualquier posición conduce inevitablemente a aguas tormentosas. Pero esperamos que el intenso debate que hemos provocado - en los medios de comunicación y más allá - en última instancia, ayudará a conducir a una mejor protección de los trabajadores sexuales.

"Sex Workers' Rights are Human Rights", Amnesty International, https://www.amnesty.org/en/latest/news/2015/08/sex-workers-rights-are-human-rights

Decisión sobre las obligaciones del Estado de respetar, proteger y hacer realidad los derechos humanos de los trabajadores sexuales

El Consejo Internacional

PIDE a la Junta Internacional de adoptar una política que busca la consecución de la máxima protección posible de los derechos humanos de los trabajadores sexuales, a través de medidas que incluyen la despenalización del trabajo sexual, teniendo en cuenta:

  1. El punto de partida de la prevención y reparación de violaciónes de derechos humanos contra los profesionales del sexo, y en particular la necesidad de que los Estados no sólo revisar y revocar las leyes que hacen los profesionales del sexo vulnerables a violaciones de los derechos humanos, sino también abstenerse de promulgar dichas leyes.
  2. El compromiso general de Amnistía Internacional para impulsar la igualdad de género y los derechos de la mujer.
  3. La obligación de los Estados de proteger a cada individuo en su jurisdicción contra las políticas, las leyes y las prácticas discriminatorias, dado que el estado y la experiencia de ser objeto de discriminación son factores a menudo decisivos de lo que lleva a la gente a participar en el trabajo sexual, así como en el aumento de la vulnerabilidad a las violaciónes de los derechos humanos en el ejercicio de trabajo sexual y en la limitación de opciones para cesar voluntariamente la participación en el trabajo sexual.
  4. El principio de reducción de daños.
  5. Los Estados tienen la obligación de prevenir y combatir la trata para fines de explotación sexual y proteger los derechos humanos de las víctimas de la trata.
  6. Los Estados tienen la obligación de garantizar que los trabajadores sexuales están protegidos de la explotación y pueden utilizar el derecho penal para hacer frente a los actos de explotación.
  7. Cualquier acto relacionado con la explotación sexual de un niño debe ser penalizado. Reconociendo que un niño involucrado en un acto sexual comercial es una víctima de explotación sexual, con derecho a apoyo, reparaciones y remedios, en línea con las normas internacionales de derechos humanos, y que los Estados deben adoptar todas las medidas apropiadas para prevenir la explotación y el abuso sexual de los niños.
  8. La evidencia de que los profesionales del sexo a menudo se involucran en el trabajo sexual debido a la marginación y opciones limitadas, y que, por tanto, la Amnistía Internacional instará a los Estados a tomar las medidas apropiadas para realizar los derechos económicos, sociales y culturales de todas las personas para que ninguna persona entre en el trabajo sexual en contra de su voluntad o se vea obligada a confiar en él como su único medio de supervivencia, y para asegurar que las personas sean capaces de detener el trabajo sexual siempre y cuando elegiren.
  9. Asegurar que la política trata de maximizar la protección de toda la gama de derechos humanos - además de la igualdad de género, los derechos de la mujer, y la no discriminación - relacionados con el trabajo sexual, en particular la seguridad de la persona, los derechos de los niños, el acceso a la justicia, el derecho a la salud, los derechos de los pueblos indígenas y el derecho a un medio de vida.
  10. Reconocer y respetar a la agencia de los trabajadores sexuales articular sus propias experiencias y definir las soluciones más adecuadas para asegurar su propio bienestar y seguridad, cumpliendo al mismo tiempo con los principios más amplios y relevantes de derechos humanos internacionales en relación con la participación en la toma de decisiones, tales como el principio de consentimiento libre, previo e informado con respecto a los pueblos indígenas.
  11. La evidencia de Amnistía Internacional y la investigación externa sobre las experiencias de vida de los profesionales del sexo, y en el impacto sobre los derechos humanos de diversos derechos penales y enfoques normativos al trabajo sexual.
  12. La política será totalmente compatible con las posiciones de Amnistía Internacional con respecto al consentimiento para la actividad sexual, en particular en contextos que implican abuso de poder o posiciones de autoridad.
  13. La Amnistía Internacional no adopta una posición sobre si el trabajo sexual debe ser reconocido oficialmente como el trabajo a los efectos de la regulación. Los estados pueden imponer restricciones legítimas sobre la venta de servicios sexuales, siempre que éstos cumplan con las normas internacionales de derechos humanos, en particular en los que tienen que ser para un propósito legítimo, previstas por la ley, necesarias y proporcionadas al objetivo legítimo que se persigue ser logrado, y no discriminatorias.

La política será susceptible de aplicación flexible y sensible a través y dentro de las diferentes jurisdicciones, reconociendo que las entidades de la Amnistía pueden iniciar trabajos sobre diferentes aspectos de esta política y puede tomar un enfoque gradual en este trabajo (de acuerdo con y dentro de los límites de esta política) basado en las evaluaciones de contextos legales y políticos específicos.

La Junta Internacional asegurará de que, tras la publicación del informe final de la investigación, secciones y estructuras tengan la oportunidad de revisar y dar feedback sobre el proyecto de política final antes de su adopción.

Sobre el día en que Amnistía Internacional votó a seguir una política de protección de los derechos humanos de los trabajadores sexuales, el Director Adjunto de Europa Gauri van Gulik explica por qué, lo que significa y la necesidad de que los profesionales del sexo teneren derechos humanos.

"Decision on State obligations to respect, protect, and fulfil the human rights of sex workers", Amnesty International, https://www.amnesty.org/en/policy-on-state-obligations-to-respect-protect-and-fulfil-the-human-rights-of-sex-workers

Traducciones:

Abigail Pereira Aranha

Questo testo in italiano in Men of Worth Newspaper: "Selezione di tre articoli di Amnesty International per il 2 di giugno, Giornata Internazionale delle Prostitute", http://avezdoshomens2.over-blog.com/2016/06/selezione-di-tre-articoli-di-amnesty-international-per-il-2-di-giugno.html.
Questo testo in italiano in Periódico de Los Hombres de Valía: "Selezione di tre articoli di Amnesty International per il 2 di giugno, Giornata Internazionale delle Prostitute", http://avezdoshomens2.blogspot.com.br/2016/06/selezione-di-tre-articoli-di-amnesty.html.
Ce texte en français au Men of Worth Newspaper: "Sélection de trois articles par Amnesty International pour le 2 de juin, Journée Internationale des Prostituées", http://avezdoshomens2.over-blog.com/2016/06/selection-de-trois-articles-par-amnesty-international-pour-le-2-de-juin.html.
Ce texte en français au Periódico de Los Hombres de Valía: "Sélection de trois articles par Amnesty International pour le 2 de juin, Journée Internationale des Prostituées", http://avezdoshomens2.blogspot.com.br/2016/06/selection-de-trois-articles-par-amnesty.html.
Eso texto en español en Men of Worth Newspaper: "Selección de tres artículos de Amnistía Internacional para el 2 de junio, Día Internacional de las Putas", http://avezdoshomens2.over-blog.com/2016/06/seleccion-de-tres-articulos-de-amnistia-internacional-para-el-2-de-junio.html.
Eso texto en español en Periódico de Los Hombres de Valía: "Selección de tres artículos de Amnistía Internacional para el 2 de junio, Día Internacional de las Putas", http://avezdoshomens2.blogspot.com.br/2016/06/seleccion-de-tres-articulos-de-amnistia.html.
Este texto em português no A Vez das Mulheres de Verdade: "Seleção de três artigos da Anistia Internacional para 2 de junho, Dia Internacional da Prostituta", http://avezdasmulheres.over-blog.com/2016/06/selecao-de-tres-artigos-da-anistia-internacional-para-2-de-junho.html.
Este texto em português no A Vez dos Homens que Prestam: "Seleção de três artigos da Anistia Internacional para 2 de junho, Dia Internacional da Prostituta", http://avezdoshomens.blogspot.com.br/2016/06/selecao-de-tres-artigos-da-anistia.html.
Original text in English at Men of Worth Newspaper: "Selection of three articles by Amnesty International for June 2, International Whores' Day", http://avezdoshomens2.over-blog.com/2016/06/selection-of-three-articles-by-amnesty-international-for-june-2.html.
Original text in English at Periódico de Los Hombres de Valía: "Selection of three articles by Amnesty International for June 2, International Whores' Day", http://avezdoshomens2.blogspot.com.br/2016/06/selection-of-three-articles-by-amnesty.html.
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